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L'incontinence résulte généralement d'un dysfonctionnement musculaire ou d'un problème neurologique

Les causes

L’incontinence urinaire résulte dans la plupart des cas d’un dysfonctionnement musculaire (une lésion ou un affaiblissement des muscles du périnée et du sphincter) ou d’un problème neurologique.

En effet, la capacité à retenir ses urines est possible grâce au sphincter. C’est un ensemble de muscles en forme d’anneau entourant l’urètre.

De plus, il faut savoir que le sphincter se compose de deux types de muscles : 

  • Des muscles conditionnés par le centre de contrôle situé dans le lobe frontal du cerveau. En effet, si une envie de miction se présente, celui-ci envoie des signaux aux muscles afin d’éviter les contractions. 
  • Des muscles autonomes 
 
Par ailleurs, il existe une symbiose entre la vessie et ces muscles. Lorsque la vessie se contracte, les muscles vont se relâcher et inversement. 
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Les causes

Le dysfonctionnement musculaire

L’incontinence urinaire d’effort est parfois le résultat d’un relâchement musculaire (muscle à la base de la vessie et des muscles du périnée). Cette situation peut être causée par la ménopause (vieillissement, changements hormonaux), les grossesses (pression supplémentaire, accouchements répétés ou difficiles, épisiotomie) et les opérations. 

L'anomalie neurologique ou problème de santé chronique

Elle est constatée dans les cas d’incontinence d’urgence, c’est à dire lorsque la vessie se contracte alors qu’elle n’est pas pleine. Notons que cette forme peut être due à un traumatisme de la moelle épinière, une démence sénile, un accident vasculaire cérébrale ou des maladies chroniques (diabète, Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques).

Les irritations vésicales

L’incontinence d’urgence peut être la conséquence d’une irritation de la vessie. En effet, elle est parfois causée par une obstruction du col de la vessie, une infection urinaire ou vaginale, la présence de calcul urinaire, une malformation congénitale, une vessie hyperactive, un polype (petites excroissances sur la paroi interne de la vessie provoquant la présence de sang dans les urines et des brûlures ou des envies douloureuses d’uriner), les cystites à répétition, les ulcères, etc. 

La prise de certains médicaments

Certains médicaments peuvent être à l’origine de l’incontinence urinaire. Prenons le cas des antidépresseurs, sédatifs, relaxants musculaires, ou bien décongestionnants nasaux (alpha bloquant, opioïdes). 

La descente de vessie

Les tissus entre la vessie et le vagin sont affaiblis ou étirés et ne sont donc plus en mesure de soutenir la vessie. 

Obstacles situés sous la vessie

Cas d’hypertrophie prostatique, tumeur ou fécalome, etc. 

Les chirurgies gynécologiques ou rectales

Un rétrécissement de l'urètre

Les séquelles de la radiothérapie

Les facteurs favorisant l'incontinence

fuite urinaire

Le surpoids et l’obésité : l’obésité peut générer une lourde pression sur les muscles de la vessie. 

La ménopause (chute hormonale) et le vieillissement.

Les facteurs psychologiques (anxiété).

La constipation chronique. 

La toux chronique. 

La consommation excessive d’alcool, de tabac, de café. 

La réduction de la mobilité (maladie physique ou psychique). 

L’activité sportive intense avec des pressions à répétition sur le périnée (course et marathon, trampoline, gymnastique, haltérophilie, etc.)

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